On vante souvent la qualité de l’eau du Dunkerquois. Que pouvez-vous en dire ?
Que c’est vrai ! Les ressources viennent de la nappe de la craie de l’Audomarois. L’eau est captée par un ensemble de 13 forages, répartis sur une ligne de six kilomètres. L’eau est affranchie de tout traitement, hormis la désinfection.
Sa qualité est-elle régulièrement étudiée ?
Elle répond à des normes de qualité très strictes. Un suivi de différents éléments est mis en place. Un double contrôle est réalisé : celui de l’Agence régionale de santé (ARS) et un autocontrôle du délégataire. Des analyses sont effectuées sur des échantillons d’eau en sortie de forage et d’autres sont prélevés aléatoirement.
Que donnent les résultats ?
En 2019, 10 815 paramètres ont été analysés. Le bilan de conformité atteint les 100 %. L’eau répond à toutes les exigences. Sa qualité est comparable à celle de l’eau en bouteille. Mais seuls 40 % des consommateurs la boivent dans le Dunkerquois contre 76 % à l’échelle nationale.
Vous menez pourtant des actions...
Oui, toute l’année, avec le Bistr’eau tour, l’accompagnement d’événements, les conventions avec les communes et Unis-Cité, le changement de contenant... Il faut savoir qu’un foyer qui arrête de consommer l’eau en bouteille gagne entre 200 et 300 euros par an. C'est bon pour le pouvoir d’achat et bon pour la planète. Il n’y a que des avantages.